Une enfance de nature, de bois entre mer et bocage, éprise de liberté…
En contrepoint les études secondaires enserrent de leurs contraintes, l’adolescence.

Suit le temps des Beaux Arts, années de passion artistique déterminantes.
Le choix de la sculpture, section ornemaniste statuaire… la taille directe… le bois.

Première escale Africaine, où, rejoignant le père défait des contraintes familiales, se construit en creux la trame de l’artiste.

Les influences premières marquent de leurs empruntes la trajectoire du sculpteur, couleur latérite.

Le premier atelier. Sculpter le bois, le restaurer, dans l’exigence de la tradition, de la renaissance au XVIIIe français… de l’art roman à l’art nouveau…

L’Italie et ses maîtres, JACOPO DELLA QUERCIA, FRANCESCO DI VALDEMBRINO, éclairent la passion de la statuaire. La lumière des haltes Toscanes, Sienne, Pise, Florence, sont les références nourricières.

« La sculptura lignea del quattrocento ».

Arrive le temps où oser détruire, peut être aussi le temps donné à son propre langage. L’argile devient alors la compagne de sonorités plus personnelles.
Le nu, le cheval, coulent ainsi leur écriture en bronze.

La sculpture libérée se fait plus légère, elle s’invite aux voyages. L’Egypte, l’Afrique, l’Asie, dans leur génèse marquent l’outil du sculpteur.
Sur les pas de Matisse, le Maroc, se décline en bas relief de terre colorées.
L’argile est toujours présente, et lorsque, sous les doigts, elle se dérobe, l’ombre crainte, en sourdine, se dessine palpable. Les turbulences s’apprivoisent.

Revient à nouveau le temps de la distance, celle de la rive apprise, le long du Nil, du fleuve Niger. Le bois alors dessine en verticales les thèmes des premières résonances africaines.
L’assise retrouvée, le bronze, la terre, l’ébène s’accordent, s’écoutent, s’interpellent.

La liberté conquise, la voie graphique s’ouvre à d’autres matières, le verre, l’argent, le fer.

Le design devient à nouveau un langage, comme une
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